ANGELE

1ère partie : Oordaya

Or 69 € / 59 € / 49 € assis numéroté 44 € fosse early / 39 € fosse debout

Il y a eu un premier album, Brol, composé dans sa chambre sur un simple ordinateur. Un titre, des clips, des réseaux sociaux qui s’embrasent, un succès immense et soudain : un million d’albums vendus, trois Victoires de la musique en France et autant de D6bels en Belgique. Tout est devenu beau, fou et aussi un peu flou. Après une tournée d’un an qui l’a emmenée dans plusieurs pays, Angèle a pris le temps de faire une pause. Un pas de côté pour mieux contempler l’image dans son entier. Pour se retrouver, respirer, et se laisser à nouveau inspirer. Cette pause lui a permis de prendre la mesure de l’incroyable chemin parcouru depuis la sortie de son premier album Brol. De faire le point sur une existence dont la normalité est soudain devenue tout autre, faite à la fois d’immenses bonheurs que de surexposition, de sommets en tournée que de personnages que l’on se crée, comme autant d’armures pour parfois se protéger. Exhumant certains des journaux intimes qu’elle tient depuis l’adolescence, Angèle se livre lors d’un documentaire pour Netflix dans lequel elle raconte, avec une honnêteté et une simplicité désarmante, sa réalité au-delà des fantasmes et des clichés. C’est dans un premier temps à Bruxelles qu’Angèle est venue se retrouver en s’abreuvant des choses simples qui font la vie. Si elle adore Paris, où elle passe beaucoup de son temps, Angèle reste très attachée à sa ville natale où elle réside ainsi que sa famille, ses amis et même ses ciels gris. Là où l’adolescente a fait ses débuts dans les bars, jouant seule au piano les chansons qui commençaient à faire son succès sur Instagram. C’est pourquoi elle lui dédie Bruxelles je t’aime, le premier extrait de ce nouvel album. A l’instar de sa vie faite depuis trois ans d’accélérations en lignes droites, de trous d’air et de grands virages. Cette cavalcade pop euphorisante, illustrée par un clip jouissif et solaire, est une nouvelle pépite aussi tendre que drôle, comme seule Angèle sait les raconter. Dans ce nouvel album qu’elle a composé, et coréalisé en compagnie de Tristan Salvati, son acolyte depuis ses débuts, Angèle a habillé ses nouvelles chansons de beats entrainants et de basses rebondies aussi bien inspirés de No Doubt que de Tame Impala. Pour mettre la touche finale aux chansons, le mixer français NKf (PNL, Orelsan, Booba, Damso), ainsi que l’américain Josh Gudwin sont ensuite venus les rejoindre. Ce dernier a d’ailleurs peaufiné les sons de Justin Bieber, J Balvin ou bien de Dua Lipa, la chanteuse anglaise avec laquelle Angèle a co-écrit & produit leur duo ‘Fever’, le hit de ces derniers mois. Angèle dévoile, peut-être plus qu’avant, une finesse d’écriture palpable dans chaque chanson. Preuve vibrante d’un univers musical en pleine expansion. Ce qui nourrit sa plume, qui frappe autant par son extrême justesse que par sa simplicité, ce sont les histoires qu’elle a vécues et les questions qu’elle s’est posées. Et qui rejoignent celles de toute une génération qui, comme elle, a fêté ses 25 ans (ou alentours) en plein confinement, quand le monde ne semblait n’avoir plus de sens. Une jeunesse décomplexée, alerte et avertie, sur des sujets aussi essentiels que le fléau des violences faites aux femmes évoquées sur le puissant Tempête ou l’indispensable notion de consentement, ces Mots justes qui devraient aller de soi mais que les femmes cherchent encore trop souvent, pour ne pas avoir à payer un prix trop violent. Et si Angèle n’a, aujourd’hui, peut-être plus exactement la même vie que ceux nés comme elle en Nonante cinq, ils se retrouveront, aussi, dans ce qu’elle dévoile de plus intime, de plus fragile et sans doute, de plus touchant. Ces lendemains de dispute qui laissent le corps exsangue et le coeur en miettes (sur Taxi, beau piano-voix aux contours joliment nuageux). Ces nuits sans sommeil où les Mauvais rêves gagnent du terrain. Tristesse, doutes et anxiété : autant de Démons ici combattus sur un groove cosmique en compagnie de Damso, le premier à lui avoir donné sa chance à ses tout débuts. Cette mélancolie, ces ombres qui passent, Angèle a appris à les sublimer. En comprenant que l’on n’est jamais plus fort que lorsqu’on partage sa vulnérabilité. Que, sans pour autant renoncer à l’amour, il est bon, parfois, de jouer Solo. Qu’il est possible de hausser la voix pour vivre Libre, le pas réglé sur son propre rythme, un beat unique et galvanisant. À Bruxelles, à Paris, à n’importe quel âge de la vie. Vivre libre est le plus bel endroit qui soit.
Venir au Zénith Préparer ma venue
Préparer ma venue au Zénith Toutes les infos pratiques